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écolo j à Copenhague, en train !

Quatre écolo-j-istes sont partis en train à Copenhague pour participer, entre autre, à la manifestation Climat.

Retrouve toutes les photos sur le site Ecolo ou sur ce blog.

Olivier Bierin nous raconte son aventure.

Je résumerais ce voyage en deux mots : des rencontres.

Rencontre avec des militants Ecolo et écolo j, tout d’abord, avec qui on a passé 3 jours formidables, dans des conditions pas toujours très confortables (28 heures de train aller-retour, deux nuits à dormir par terre dans une salle de classe), mais l’envie de se mobiliser et la bonne humeur n’ont jamais quitté personne. Pour paraphraser un célèbre professeur, malgré l’importance des enjeux et le caractère crucial du moment vécu, « sauver la planète est un plaisir, et doit le rester ». Durant ces trois jours, nous avons appliqué ce proverbe à la lettre.

Rencontre avec des militants écologistes, altermondialistes, environnementalistes, de la gauche radicale,… de tous horizons, que ce soit dans le train de la Coalition Climat, qui regroupait des anglais, des français, des flamands, des wallons,… ou durant la manifestation, où le monde entier était représenté, de Tuvalu aux Etats-Unis, de l’Australie à la Chine. Au hasard de cette réunion globale d’activistes, on a eu la chance de croiser une sénatrice verte australienne, leader du parti écologiste de son pays, de faire un concours de chants avec Entraide et Fraternité, venus par le même train que nous, on a également marché aux côtés de Cécile Duflot, Olivier Besancenot, la présidente des Verts algériens,… Oxfam, Greenpeace, WWF, Friends of the Earth, le Sf, parti vert danois,… Impossible de citer toutes les personnalités et les mouvements rassemblés là-bas.

Rencontre avec les journalistes, également. Matthieu et moi avions la lourde tâche de trimballer deux déguisements d’ours polaires durant tout le séjour, mais on ne le regrette pas, le moindre mouvement esquissé dans ces costumes, et les flashs crépitaient, un pas de danse, une pose près de policiers locaux (chargés de protéger les MacDo et autres KFC sur le trajet de la manif, sic) présents en nombre, l’escalade d’un pilone, le fait de se coucher par terre pour faire le mort,… le moindre geste nous a valu d’être pris en photo par des journalistes du monde entier, de répondre à des interviews de chaines allemandes, françaises, anglaises,… Matthieu est même en ligne sur le site du Guardian (1m55 de la vidéo). A la soirée des Verts danois consécutive à la manif, on a à nouveau porté les costumes, et là encore, même le rappeur présent (surnommé « MC Sklüg Kluk, le pire rappeur du monde ») qui se targuait d’être de New-York, nous a emprunté notre peau d’ours pour faire une vidéo. C’est peut-être dommage en comparaison des drames humains déjà en cours et qui s’annoncent en conséquence du réchauffement, mais l’ours blanc reste un symbole visuel fort, et puis ça fait de belles images dans la presse…

Vous pouviez compter sur nous pour que écolo j soit bien représenté à Copenhague !

Pour conclure, je suis vraiment heureux d’avoir participé à cette mobilisation, malheureusement les perspectives de conclusion d’un accord ambitieux, contraignant et juste sont assez sombres aujourd’hui sans une pression maximale sur les négociateurs, donc durant ces derniers jours de sommet, plus que jamais, écrivez ou téléphonez à nos dirigeants, signez la pétition de http://www.avaaz.org/en/save_copenhagen/98.php?CLICK_TF_TRACK , diffusez ces liens et ces infos à vos amis, famille,… !

Because we have no planet B !

Compte-rendu de Aude du « Train pour Copenhague »

3 jours, 3 nuits, 800 activistes, des centaines de drapeaux, des lentilles, des potirons et du boulgour, des ours polaires surexcités, des micros et des caméras au taquet, et un peu de Carlsberg parce qu’il faut bien « consommer local »… Le trajet en train jusqu’à Copenhague était long, pourtant le temps a filé… Notre wagon était composé d’une trentaine d’écolojistes et écologistes. Le temps de faire le tour des membres de la délégation que je ne connaissais pas encore, nous étions quasi arrivés au Danemark, et il restait encore 12 autres wagons tout aussi remplis ! Nous avons beaucoup débattu (et pas que du climat), mais aussi joué, chanté, dessiné, et bien rigolé ! Samedi à 4h du matin, nous pouvions enfin nous coucher dans notre « chambre » du week-end, une classe d’une école danoise très design. Passons les ronflements, les matelas qui se dégonflent et les pyjamas au style douteux car la nuit était finalement assez bonne. Tôt le lendemain, il nous fallait quitter notre logement pour nous rendre à la manifestation, non sans passer par une petite brasserie bien sympathique pour un solide « brunch » qui allait nous permettre d’affronter le froid. Entre 100 000 et 115 000 personnes étaient là avec nous pour interpeller le public et nos chefs d’état sur l’urgence de la situation. Nous avons aussi retrouvé sur place nos dévoués délégués Laurence et Thomas, qui venaient d’avoir une semaine plus que chargée. Pendant quelques heures, nous avons défilé avec les verts européens, les ONG, les syndicats, et les Danois. L’ambiance était très bonne (danses, chants, chars folkloriques…) même si de petits débordements ont mobilisé les policiers danois à la fin de la manifestation. Il faut bien avouer qu’à Copenhague pendant une COP, on ne plaisante pas avec la sécurité ! Le lendemain, on pouvait apercevoir des drapeaux écolo en première page des quotidiens danois, et même entendre une interview d’un de nos nounours blancs sur le Guardian ! Une soirée avec les verts européens était prévue après la manifestation, avant une dernière nuit dans notre école. Le dimanche s’est terminé par une photo de groupe près de la petite sirène. Le train du retour n’a pas été plus calme que celui de l’aller et ce n’était pas pour nous déplaire ! Vous l’aurez compris, j’attends avec impatience le COP 16 mais si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes – si nous aboutissions enfin à un traité ambitieux et contraignant – il ne devrait pas y avoir de si tôt une nouvelle Conférence. Même si les résultats sont pour l’instant assez pessimistes, tous nos espoirs sont tournés vers les derniers jours de la Conférence et, on peut toujours rêver, sur les ondes positives qu’Obama va leur apporter à tous…

Matthieu Content
Deux ours polaires pour la Terre à HOPEnhague

écolo j était présent à Copenhague, et bien présent ! Nous étions quatre jeunes parmi les 30 places réservées par ecolo dans le train d’associations « Climat et Justice Sociale » parti le vendredi 11 décembre de Bruxelles Midi pour aller participer à la grande manifestation du samedi à Copenhague visant à porter la voix de la société civile au cœur même des négociations concernant le climat !

Ce week-end là, on s’en souviendra,, on peut dire qu’on s’est littéralement éclaté, c’était une expérience extraordinaire, à refaire! Vendredi 11 11H18 gare du midi, le train « Climat et Justice sociale » se met en rail, nous voilà parti pour quinze heures de voyage avant d’arriver dans la capitale danoise. Quinze heures ça peut paraître long et pourtant ça passe très vite, surtout à bord d’un train bourré de militants et d’associations qui pullule d’activités en tout genre et de discussions et débats à foison ! Pas le temps de s’embêter donc, entre les passages chantés et répétés de la FGTB, le wagon oxfam dont les siègent jouent le rôle d’étagères et l’exposition d’ecolo sur l’historique des différentes éditions des conférences internationales sur le climat! Ça rit, ça chante, ça débat, ça mange (repas végétariens équitables et bios), ça boit (bière bio Saison Dupont of course) ça déconne, en anglais, français, néerlandais et même … basque, du premier au dernier wagon! Et au milieu de tout cela des gens arrivent même à ..dormir! Petit changement de train à la frontière danoise et deux heures plus tard nous arrivons dans la cité de la petite sirène. Un métro et nous voilà emmené par un guide inconnu, la nuit, à travers les quartiers de la banlieue de Copenhague pour rejoindre une école qui nous servira d’hôtel le temps d’un week-end!

Le lendemain, réveil, douche et c’est parti pour le centre-ville. La mannif’ commence à 14 heures, cela nous laisse un peu de temps pour déjeuner! Certains en profitent pour alimenter blogs twitter, facebook et autres sites internet pour rendre compte des dernières impressions!

Ensuite, direction le Parlement danois, lieu de départ de la mannif’! Arrivés sur place nous enfilons tous deux notre magnifique costume d’ours polaire et nous voilà parti pour une après-midi de folie!

En attendant le départ, nous enchaînons les délires d’ours polaire, prenons des photos avec des dizaines de personnes inconnues et connues, dont la chef du groupe des verts au parlement australien, répondons à des interview de médias allemands, français, anglais, dansons sur un podium au son de la musique et des clics d’appareils-photo oursophiles et rencontrons des ours polaires allemands. Après le départ de la mannif’ et durant tout son déroulement, même chose, décidément, nous avons bien fait de prendre ces déguisements! La mannif’ dure trois heures, au son de slogans comme « What do you want? CLIMATE JUSTICE ! When do you want it? NOW! » ou encore le désormais célèbre « Réchauffe ton slip, pas le climat ! »! Nous parcourons environ 7 kilomètres avant d’arriver à une station de métro excentrée et bondée à craquer. Après s’être faufilé dans un métro non sans mal, nous retournons à notre hôtel de fortune. Petite douche, quelques minutes de repos, puis c’est parti pour la soirée des verts européens. Mais avant cela, nous nous arrêtons dans un resto, histoire de caler cette faim qui nous ronge depuis un petit temps. Là on se rend compte combien le Danemark est un pays où la vie est chère! La soirée se passe bien, même si nous nous attendions à un truc plus grand pour la soirée des verts européens, nous n’oublierons jamais cette rencontre incroyable avec MC Sklukeglurk, un un rappeur vraiment … très bizarre !

Le lendemain, dimanche, une petite douche, on remballe les sacs et on part pour la gare où nous y abandonnons notre matériel à la consigne! En effet notre train pour rentrer en Belgique part à 15 h, mais cela nous laisse le temps d’aller rouler une pelle à la petite sirène! Séance de photo de groupe avec la petite sirène! On peut désormais affirmer qu’ecolo tire la petite sirène … d’alarme pour le climat ! Après avoir errer quelque peu dans la ville et suivi une fanfare militaire assez drôle nous rejoignons la gare et nous voilà repartis pour quinze heures de train! Au retour, même ambiance qu’à l’aller, c’est vraiment terrible ! Cette belle aventure se termine lorsque nous arrivons à la gare de Bruxelles midi, le lundi 14 à 6h du mat’, en ayant mal dormir mais en étant fort satisfaits de ce petit city-trip collectif et écologique! A refaire, sans aucun doute !

Esmeralda Raskin

Dans le train, sentir des responsables politiques aux côtés de ceux qui agissent sur le terrain.

En tant que récente adhérente à écolo J et même, personne qui portait encore peu d’intérêt à la politique il y a peu, ce voyage ainsi que d’autres activités récentes faites avec l’organisation (notamment le week-end Jeunes à Eupen), m’ont ouvert les yeux sur le monde de possibilités et pistes offertes (parcours, expériences aussi, en plus des idées, concepts et projets porteurs de sens) qui me parlent personnellement. Et cela m’a donné envie de casser certaines images et préjugés que l’on pourrait avoir sur la politique. La tendance est toujours à la méfiance et au scepticisme, cette grande distance institutionnalisée entre politiciens et électorat, le manque d’écoute perçu et ressenti par la population crée un désintérêt croissant. Or, la politique est un instrument puissant de changement. En tant qu’activiste de type « grass-root », qui croit fermement en de petites actions ciblées, à dimension humaine, dont les résultats sont palpables, qui se font à niveau local, j’ai longtemps ignoré la donnée politique, cet appareil si complexe et si éloigné du citoyen qu’est l’état et ses nombreuses expressions.

Deux choses pourtant que j’ai constaté ici et qui m’ont séduite.

D’une part le rapprochement et la dimension accessible des représentants Ecolo de cette délégation. Une présidente, des députés qui dorment avec nous, de « simples militants » par terre, en sac de couchage, dans une classe d’école, se lavent dans une douche commune de piscine publique… On ne peut pas les accuser d’ « embourgeoisés ».
D’autre part, les discussions ouvertes, les idées qui se rejoignent, les propositions écoutées, voir que telle politicienne à mon âge pensait et agissait pareil…
On retrouve la dimension humaine et c’est encourageant. On voit que, finalement, ces rêves qu’on a sont possibles, qu’il existe des gens capables, et surtout désireux de les réaliser.

Sur la manif, première impression, l’excitation !

On voit tous ces gens (beaucoup de jeunes), les calicots, les drapeaux, les pancartes, les couleurs… Un air de fête qui se prépare.
Et puis Copenhague, au bord de l’eau, il y a même une touche de romantisme. La musique donne une ambiance encore plus irréelle à la chose.
Progressivement, cette image idyllique s’étiole à mesure que le froid, l’impatience et l’ennui s’installent.
Car le ralliement était donné à 12h30, mais la manifestation n’a débuté que deux heures plus tard. Les organisateurs avaient prévu plusieurs intervenants, et discours après discours, on pense à une parodie des débats qui ont lieu au même moment au Bella Center.

Des chants de « Let’s Go, he ho ! » se font entendre et finalement la marche commence. Une fois le froid passé, le sentiment d’excitation revient. On est porté par la foule et on observe tous les slogans, toutes les organisations présentes qui réclament tous la même chose à leur manière : un monde et un système plus juste, géré d’une façon intelligente, en pensant aux autres, y compris les générations à venir et les autres espèces.
C’est une longue marche et elle offre l’occasion d’interagir, le rythme soutenu du début (de ceux qui n’en pouvaient plus d’attendre que les discours en finissent) se calme et on a la possibilité de parler, de voir d’où chacun vient, d’autres pays, voire d’autres continents, quelle est leur histoire, quelles sont leurs espoirs etc.
A l’arrivée, une grande satisfaction, on a marqué les esprits, créé des liens, on a fait quelque chose ! On espère que notre intervention portera des résultats, produira l’effet de pression voulu et conduira à des décisions politiques concrètes, mais quoi qu’il arrive, on était là, on a essayé ! C’est un début.

Après, ces contacts noués, ces collaborations futures continueront à construire des alternatives à l’ordre établi qui ne peut nous satisfaire, que nous ne pouvons accepter.
Le principe de cette manifestation se retrouve aussi dans l’esprit du train climatique que nous avons pris pour venir à Copenhague.
Des projets, j’en suis sûre, seront mis en place suite à cette réunion, de nouvelles idées auront germé, de nouvelles fraternités militantes.

Gardez l’œil ouvert !

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Cap Sur Copenhague, en train !

800 militants écologistes (dont 300 belges) ont prit le train Coalition Climat et Justice Sociale pour se rendre à Copenhague. Parmis eux, une petite bande d’écolo-j-istes. Vous pourrez suivre leur voyage via ce blog !

11h30 : Le train est parti de Bruxelles, emmenant 800 personnes ! Quatre écolo-j-istes seront du voyage. 14h de voyage avant d’arriver à Copenhague vers 2h du matin.

Leur aventure bientôt disponible sur ce blog !

Retrouvez des infos en direct sur le twitter ecolo : http://www.twitter.com/ecolo

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Le train de la Coalition Climat & Justice Sociale

Présentation des 4 membres d’écolo j qui partent à Copenhague avec le train Coalition Climat & Justice Sociale.

– Aude Hansel

Salut à tous,

Mon nom est Aude, j’ai 25 ans et suis membre d’écolo j.

Le week-end du 11 au 14 décembre, je vais avoir la chance, avec d’autres écolojistes, d’embarquer dans le train pour Copenhague.

Ma découverte d’écolo j, c’était il y a 2 ans, lorsque j’ai posé ma candidature pour représenter l’association à la Fédération des Jeunes Verts européens. C’est alors qu’a commencé pour moi la grande aventure de l’écologie politique en actions… (eh oui, car écolo j, c’est « Peu de bla bla, pas de tra la la, beaucoup d’actions » !!!) J’ai rejoint du même coup le Bureau d’écolo j « fédéral » et fréquenté de temps à autre la régionale de Bruxelles, où je vivais à l’époque. Après une année mouvementée à suivre les actions, positions et autres formations des jeunes verts européens, je suis devenue déléguée écolo j au Bureau politique d’écolo que je fréquente encore tous les lundis matins. Grâce à l’éclairage des conseillers spécialistes du climat et de l’Europe, j’ai pu en apprendre plus sur les enjeux de la conférence, que je n’avais cependant jamais sous-estimés. Enfin, j’ai récemment été élue « secrétaire » pour écolo j.

Partir à Copenhague était pour moi une évidence : un moment historique devrait s’y jouer. Je dis bien « devrait » car malheureusement les leaders de notre monde ne semblent pas tous disposés à contraindre leurs pays aux efforts indispensables à la survie de notre environnement et de nos habitants (on parle déjà aujourd’hui de « réfugiés environnementaux »).

S’il est vrai que, de tout temps, notre terre a subi des changements climatiques, ceux-ci se sont cependant toujours faits naturellement et se sont étalés sur des milliers d’années. Or, aujourd’hui, nous sommes confrontés à des accélérations flagrantes dans la fonte des glaces, le réchauffement, la disparition d’espèces … .en quelques années à peine !

Les conséquences de ce changement climatique existent déjà, d’autres sont imminentes, tout aussi gravissimes et irréversibles. Je pense notamment à l’augmentation du niveau des océans par la fonte totale du Groenland (7m de plus par rapport au niveau moyen actuel des océans), à la destruction des récifs coralliens et des atolls, au massacre des forêts boréales et tropicales, poumons de notre terre, à la dégradation des écosystèmes polaires et alpins, à l’apparition de plus en plus fréquente de graves catastrophes naturelles, sans compter l’énorme bouleversement humain et social que risquent de  déclencher l’arrivée des réfugiés climatiques, les prochaines guerres pour l’eau et le territoire, …  Bref, l’urgence de commencer par stabiliser la situation apparaît comme évidente.

Ma présence à la Conférence sur le Climat ne sera bien sûr qu’une goutte d’eau dans l’océan des activistes, mais il importe que nous mobilisions un maximum de gens pour faire un maximum de bruit. A force d’obstination, nous obtiendrons des concessions de la part de nos chefs d’Etat. Le but est de faire plier nos décideurs qui n’auront pas d’autre choix que d’assumer leur responsabilité, devant la masse de population qui les exhortera à prendre des décisions contraignantes, avec des objectifs précis.

J’avoue que j’attends beaucoup de ce sommet et que j’espère que la crise économique actuelle ne va pas refroidir nos grands hommes et leurs belles promesses. J’aimerais, tout comme les autres militants écologistes, que les dirigeants s’accordent pour une diminution des GES de 40% avant 2020. En-dessous de cette limite, nous ne pourrons hélas pas limiter la hausse de la température à 2 degrés. Je souhaite aussi que les pays industrialisés s’engagent à donner une aide financière conséquente aux pays en développement. En effet, nos pays sont ceux qui polluent le plus, depuis le plus longtemps !

Vous l’aurez compris, j’attends avec impatience le vendredi 11 décembre, date à laquelle je rejoindrai d’autres activistes dans le train pour Copenhague. Le voyage promet d’être riche en débats et animations, une radio éphémère étant mise en place pour l’occasion et de nombreux journalistes – dont Télé Bruxelles et une télévision danoise – nous suivant durant notre périple.

On se retrouve là-bas (le samedi 12, à 13h, dans le centre de Copenhague pour une grande manifestation) ou sur ce blog tout au long de la Conférence.

– Olivier Bierin

Olivier Bierin, 23 ans (24 à Copenhague), représentant d’écolo j Liège au bureau d’écolo j fédéral (et donc membre du bureau). Membre actif depuis 3 ans (moins actif pendant 6 mois avec un Erasmus à Dublin).

J’ai décidé de parti à Copenhague parce qu’il faut une mobilisation de tous les citoyens, avec les associations, ONG, lobbies, partis politiques,… afin de montrer aux décideurs à Copenhague qu’on ne se contentera pas de demi-mesures. La population mondiale a pris conscience des enjeux, il faut désormais qu’elle mette les diplomates et les chefs d’Etat et de gouvernements au pied du mur, et pour cela, être présent en masse à Copenhague, c’est important.

Les récentes déclarations, de cette fin novembre, des USA et de la Chine me poussent à être plus optimiste que prévus. Au départ, je n’osais plus espérer qu’un accord global et contraignant soit  conclus à Copenhague, mais au minimum, il aurait fallu que les grandes lignes des négociations futures soient fixées : aller vers cet accord global et contraignant, avec des objectifs ambitieux (40% de réduction des GES d’ici 2020) pour les pays développés comme pour les pays émergents, avec une prise en compte de la responsabilité différenciée et un financement conséquent de la mitigation pour les pays en voie de développement. Si ces grandes lignes sont fixées, et que des négociations ultérieures sont nécessaires pour les modalités pratiques, les mécanismes à mettre en place, les montants précis d’aide à verser, etc. Copenhague, selon moi, pourrait déjà être considéré comme une victoire. Bien sûr, vu l’urgence des enjeux, il est préférable qu’on aboutisse à un accord ambitieux le plus vite possible.

Je pars avec le train de la Coalition Climat et Justice Sociale, du 11 au 14 décembre. L’activité principale sera la manifestation du 12, pour laquelle le monde entier se mobilise. Le reste du temps on se joindra aux ONG et associations présentes sur place pour d’autres actions médiatiques et de sensibilisation, afin de faire pression sur les dirigeants. J’imagine qu’on va également pas mal faire la fête, car pour paraphraser un célèbre Professeur, « sauver la planète est un plaisir, et doit le rester ». On est 880 dans le train, des animations, projections de film,… sont déjà prévues durant le trajet.

– Esmeralda Raskin


Mon nom est Esmeralda, j’ai 27 ans et je suis en master en sciences politiques à l’ULB.

Née de mère Colombienne et de père Ardennais, j’ai toujours eu un goût pour les voyages, la découverte culturelle et la rencontre de l’autre. Je me suis donc tout naturellement dirigée vers des  études de traduction pour aborder une carrière internationale.

Cependant, étant très sociable, je me sentais limitée dans cette branche et je me suis investie de plus en plus dans le volontariat, à la recherche de ma « niche », ma vocation. De plus, mon père étant un syndicaliste FGTB et ma mère une militante du Gracq et des Amis de la Terre, j’avais l’engagement social et le militantisme qui coulait dans les veines !

J’ai été bénévole auprès de nombreuses associations (Fondation Belge contre le cancer, Cnapd, Compagnons Bâtisseurs, Fian, Acme, Views, SOS Faim …) et travaillé sur de nombreux thèmes : l’handicap, l’immigration, l’intégration sociale, l’éducation informelle, l’eau = bien public et ressource vitale, l’accessibilité aux soins de santé, les relations nord-sud, etc.

J’ai rejoins la locale d’Ixelles car ils traitent d’une problématique qui me tient à cœur: la mobilité. En tant que membre des Amis de la Terre, j’adhère au principe de la décroissance et je m’intéresse beaucoup à la question du développement durable, pas seulement dans le cadre de la coopération internationale, mais aussi au niveau local: l’urbanisme durable, les quartiers durable, et plus particulièrement la mobilité douce. J’ai donc tout de suite accroché aux projets de la locale pour faciliter et  promouvoir l’usage du vélo à Ixelles.

Mon premier contact avec écolo j s’est fait il y a 1 an, à travers le bureau régional de Liège puisque je connaissais le co-président. Mais il m’aura fallu m’installer à Ixelles pour vraiment rejoindre l’équipe, le 22 octobre pour être précise, réunion de la locale d’Ixelles et incidemment, jour de mon anniversaire J

Copenhague est une démarche logique de revendication et de visibilité, nous voulons tous éviter que ces accords ne se terminent en queue de poisson, donc nous cherchons à représenter la volonté populaire en réclamant des résultats et surtout, j’aimerais participer à la journée qui suit la manifestation où les ONG se réunissent pour discuter d’une stratégie post-Copenhague.

Pour ce qui est du voyage à proprement parler, la délégation Ecolo et écolo j a en tête quelques activités très sympa dont on vous fera part à travers le blog dans la mesure du possible. Personnellement, je me munirai d’un Lonely Planet pour y ajouter une petite touche découverte touristique et culturelle mais à empreinte écologique réduite s’il vous plaît ! Déplacements en transport public et vélo en vue…

– Matthieu Content

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